Choisir son psychologue
Comment choisir son psychologue ?
Avec la multiplication des offres, il peut être difficile de s’y retrouver. Voici quelques repères pour vous aider à faire le bon choix.
1. Vérifiez le titre et les qualifications
Le titre de psychologue est protégé : toute personne qui l’utilise doit être inscrite au répertoire RPPS (anciennement ADELI), qui vérifie diplômes, stages et qualifications. Vous devez pouvoir accéder facilement à ce numéro. Il vous garantit que le professionnel a suivi au moins cinq années d’études, ce qui n’est pas forcément le cas des personnes se présentant comme « thérapeutes » (hypnothérapeute, sexothérapeute, thérapeute de couples…).
2. Choisissez selon la spécialité
Tous les psychologues n’interviennent pas sur les mêmes problématiques :
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Neuropsychologues ou psychologues cognitivistes : spécialisés dans les tests et la remédiation cognitive.
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Psychologues sociaux : travaillent sur la prévention en santé ou sur l’impact des informations diffusées dans la société ou en milieu professionnel.
Si vous recherchez un accompagnement face à la souffrance psychique (dépression, anxiété, TCA, deuil…), il vous faut un psychologue clinicien. Attention, ce titre n’est pas protégé, donc vérifiez que son Master comporte les termes : psychologie clinique, psychanalyse et/ou psychopathologie.
3. Vérifiez la méthode de travail
Les psychologues cliniciens peuvent être formés à différentes approches :
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Beaucoup sont formés uniquement à des méthodes modernes comme les TCC ou les thérapies brèves, qui ont tendance à cibler uniquement le symptôme et non pas sa cause et proposent donc un travail plutôt superficiel, ce qui explique la brièveté de ces thérapies.
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D’autres, comme dans l’approche psychanalytique, travaillent en profondeur pour cibler l’origine du symptôme, celui-ci disparaît donc de surcroît. Les psychologues d’orientation psychanalytique sont également formés à l’écoute, à l’accueil et à la souffrance subjective.
4. Formation continue et supervision
La psychologie est un métier complexe, et les études ne suffisent pas à elles seules. Choisissez un psychologue :
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Qui continue à se former régulièrement après ses études.
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Qui bénéficie de supervisions, un espace pour réfléchir à sa pratique, à ses doutes et à la finesse de son écoute.
Ces éléments sont essentiels pour garantir une pratique de qualité et éviter que le psychologue ne se retrouve dans des positions inadaptées auprès de ses patients. Fuyez ceux qui ne mettent pas en avant ces formations ou supervisions : c’est une règle minimale conforme au code de déontologie.
5. La relation thérapeutique
Il est essentiel que vous vous sentiez à l’aise et accueilli sans jugement. Le cadre thérapeutique doit être sécurisant, afin que vous puissiez parler librement et tirer pleinement profit de votre suivi.
Cependant, il convient de distinguer :
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Un malaise ou une gêne à aborder certains sujets qui peut dépasser la relation thérapeutique, par exemple en lien avec le transfert ou une difficulté personnelle à parler de certaines expériences.
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Des difficultés qui relèvent réellement de l’accueil et de l’accompagnement proposés par le psychologue.
Cette distinction permet de mieux comprendre ce qui appartient à votre cheminement personnel et ce qui relève de la qualité de la relation thérapeutique. Si vous n’êtes pas sûr d’y voir clair, n’hésitez pas à en parler à votre psychologue !
Article publié le 29 septembre 2025.
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